LA MUSIQUE DES MOTS
Comme tu le savais
Un jour
Miroir si pur de si pure clarté
Ton âme
En Lui abandonnée
Et l’ombre même serait lumière
A jamais
Et l’offre
D’Infini
© 2015 by Kristel Saint-Cyr
En la douceur de l’onde
Tu laissais glisser
Les purs reflets de l’âme
La demeure du ciel
En son cœur
Eternise la lumière
© 2015 by Kristel Saint-Cyr
Caresse du ciel
A peine
D’émeraude et de bleu
S’est bruni
Le cristal de l’onde
Mais pur reflet ton âme
D’infini pur aura bronzé ses ailes
A l’appel
Si ardent
Si sûr
Où Il te veut
© 2015 by Kristel Saint-Cyr
De ride en ride
Dériver
Au souffle léger de l’onde
Y sentir les marques du ciel
Comme se trace la lumière
Sur les lignes
Si vives
Si neuves de clarté
D’une face humaine
Où peu à peu se transcende le temps
Infiniment
© 2015 by Kristel Saint-Cyr
Extraits d’Embrasure d’infini, 2015 (SGDL : 2015-06-0147)
Crédit Photo : © 2015 by nalosouleyman.blogspot.fr
C’est si juste ce que vous exprimez au sujet des marques du temps. Combien il semble difficile aujourd’hui pour nos contemporains de voir dans les rides la profondeur et le sédiment de nos sourires d’amour, de nos regard de tendresse, de nos épreuves de vie. Notre visage est un vivant témoignage. Notre aspiration à l’éternelle jeunesse est juste puisque le Seigneur nous prépare un corps de gloire, mais tant que nous sommes en chemin ici bas, le secret de notre jeunesse réside vraiment dans le don sincère de nous-même et l’amour désintéressé. Merci de ce beau et profond poème, chère Kristel.
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Vraiment merci infiniment, chère Nathalie. Comme ce que vous exprimez est juste ! Il ne convient pas d’effacer le temps dans notre pèlerinage terrestre car il nous construit peu à peu, nous marchons vers la lumière, et notre visage avec son histoire est appelé à en devenir le vivant témoignage comme vous l’exprimez si bien ! Oui un jour la beauté idéale nous sera offerte dans une parfaite pureté, tellement plus belle que tous nos artifices terrestres ! Il faudrait tellement faire confiance à Dieu !
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La très belle photo de Nalo du reflet d’un poteau sur l’eau ondoyante, suscite chez Kristel un très beau poème mystique.
La « demeure » est sans doute à prendre ici au sens ancien du mot (le fait de demeurer).
Encore une fois félicitations aux artistes !!
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Merci beaucoup, Jean-Yves, et félicitations pour avoir si bien deviné le sens vieilli aujourd’hui du mot « demeure », en conformité avec ma pratique de l’ancienne langue. Belle journée ensoleillée !
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Ce sont de bien beaux mots chère Kirstel sous la magnifique photo de Nalo. Sur une personne, j’aime voir les rides, les rides de la vie, de joyeuses expressions. Les rides marquent tant d’étapes dans une vie.
J’aime beaucoup votre poème empreint de beauté.
Je vous souhaite une douce soirée.
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Merci beaucoup, chère Denise, je suis si heureuse que la photo et le poème vous plaisent. Comme vous avez raison : c’est toute l’expression du visage qui reflète l’âme, inscrite dans toutes ces marques qui sont l’histoire d’une vie, de notre pèlerinage vers la beauté, qui un jour nous sera révélée tout entière ! Toutes mes amitiés
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Un reflet dans l’eau d’un pylône ou d’un mât et quelques ondulations, peut-être dues à une risée. Voilà une source d’inspiration pour Kristel qui produit là un très joli poème où l’on ressent le temps qui s’écoule et s’inscrit peu à peu sur le visage ; mais la fin du poème est consolante !! Je félicite les artistes tant photographe que poète.
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Merci beaucoup, Jean-Yves, d’aimer la photo et le poème. Oui je crois qu’il s’agit d’un poème optimiste : les rides du temps ne sont pas flétrissures, mais scandent notre chemin dans la lumière, qui peu à peu nous éveille au vrai bonheur. Dans le beau visage de Mère Teresa, la force du sourire et du regard irriguait les marques du temps en autant de soleils de vraie bonté, un baume pour le cœur de tous ceux qui se ressourçaient auprès d’elle.
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