LA MUSIQUE DES MOTS
Et parfois
Dans ton ciel
Comme une traînée pure
Si fine gaze de beau temps
Azur d’été
Et aussi
Les brumes d’hiver
La furie des bourrasques
La gifle grisante
D’un torrent de pluie
Mais là-bas
Jamais si loin
Comme un sourire des nuées
Et se rit l’éclaircie
Une grâce
Magie si pure d’un rai de soleil
Son chant de lumière
L’épée du rêve
En sa traversée de ciel
© 2013 by Kristel Saint-Cyr
Ville
Je t’ai reconnue
Si agile de vent
Ville ouverte sur les océans
Ville avide
Dévoilant
Son élan de rêves
Par-delà
L’or secret des trésors
Dévoilés
Par-delà si lent
L’élan des traversées
Ville où se respire un parfum
De lointaines contrées
De mondes exotiques
Où s’accueille l’étrange
Ville d’un désir étranger
De qui s’accoste à la mouvante beauté
Des rivages normands
© 2013 by Kristel Saint-Cyr
Et de toi
Juste un champ de ruines
Ruine de pierres
A nu
Mais
Des pierres
Eparses
Des pierres fracassées
Des cœurs déchiquetés
S’élève un chant
Le courage habite la ville
Une ville
Qui a su renaître
Et en toi ville
Un chant neuf
Chant si pur d’un rêve de béton
© 2013 by Kristel Saint-Cyr
Extraits de Le rêve d’une ville, 2013 (SGDL : 2014-01-0002)
Crédit Photo : © 2013 by nalo.soul.over-blog.org
Fascinante évocation de cette ville qui sut renaître de ses ruines !!
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Merci beaucoup, Nalo. Cette ville m’a parue tellement emblématique de toutes celles qui sur la côte normande ont tellement souffert des bombardements pendant la guerre, parfois complètement détruites, et qui ont su avec tant de courage se relever de leurs blessures !
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Félicitations pour ce très beau poème qui, entre autres, retrace l’histoire de la ville du Havre symbolisée par cette photo représentant l’Hôtel de Ville.
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Oui j’ai été sensible à la destinée exceptionnelle de cette ville qui est aussi le premier port français pour le commerce extérieur ainsi que le trafic des conteneurs, et parmi les premiers au niveau européen.
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Photo impressionnante et très beau poème, dans lequel les mots s’entrechoquent, font écho les uns aux autres. Le Havre rasé pendant la guerre et reconstruit dans les années 50, voilà toute la symbolique de cette photo et du poème. Félicitations aux artistes respectifs d’avoir su faire passer toute cette émotion.
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Merci beaucoup d’avoir su si bien ressentir ma poésie et le traduire à travers cette fine analyse. Merci aussi à Nalo pour avoir su si bien exprimer l’élan de cette architecture si novatrice pour l’époque.
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