LA MUSIQUE DES MOTS
En mon coeur ce silence
Comme une eau si pure
De baptême
Quand jaillit la grâce
D’onction divine
D’or
Se vêt la nuit
Si limpide
Et si nue
Une solitude
De joie
Si libre
L’âme
S’évade en un souffle de paradis
© 2012 by Kristel Saint-Cyr
Si intense
Si près du coeur
L’harmonie
Des douceurs de lumière
D’or
S’induit la Présence
S’infléchit l’âme
Infiniment
Et s’élève
Une joie
Une joie tout entière plénitude
Eblouissement
De joie
La solitude
De qui a son repos dans le Seigneur
© 2012 by Kristel Saint-Cyr
Extraits de Les étoiles du silence, 2012 (SGDL : 2013-07-0143)
Le poème comme l’image me font penser à la deuxième strophe du psaume 130 que la liturgie nous a invités à écouter mercredi dernier 2 octobre (date à laquelle, chaque année, l’église romaine propose de faire mémoire des anges gardiens).
Je suis sensible au dernier temps du poème qui, plus qu’une conclusion peut-être, exprime une arrivée, un aboutissement : le décasyllabe traduit pour moi un ralentissement, un abandon, le dépôt d’un fardeau et illustre le thème du repos qui est au coeur du vers.
J’aime que le dernier mot du poème désigne l’Origine de la joie, de la lumière : la Présence, abord évoquée par notre ressenti, par un cortège de sensations, est finalement plus précisément désignée et nommée et, un peu, comme révélée.
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Merci beaucoup de si bien ressentir mon poème. Merci beaucoup aussi pour la référence au psaume 130 que j’aime beaucoup dans son humilité. C’est même mon psaume préféré et je l’ai lu à des obsèques.
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